jeudi 9 décembre 2010

Langage historique

Bonjour,

Aujourd'hui, nous allons faire un petit jeu, que j'espère vous allez apprécier. L'énoncé en est le suivant : sachant que la route est verglacée sur près de deux kilomètres, que notre chère victime est munie de bottes glissantes, et qu'elle n'est globalement pas très douée, combien de fois tombera t-elle sur une longueur de deux cent mètres ?

Inutile de chercher, la réponse est trois (la réponse est toujours trois, d'ailleurs. Souvenez vous en). Je me suis donc explosée trois fois contre un sol complétement gelée, et ce, en moins d'un quart d'heure. Mais, comme j'ai glissé un nombre incalculable de fois en me rattrapant à tout poteau - branche d'arbre - abribus (rayez la mention inutile), je compte bien battre tous les records dans les jours prochains.

Dans tous les cas : la neige me vaincra. Imaginez plutôt : ma fac se trouve à près d'une heure de chez moi, en plein dans Paris. Evidemment, pour y aller, je prends le RER A, my love. Et ce matin, il était annoncé, sur les grandes chaînes d'informations type BFM Tv qu'il n'y aurait qu'un sur quatre. En voyant le verglas et en entendant cette information, la réaction normale de tout étudiant intelligent : "bon, bah, tant pis, je rattraperai les cours sur X". Ma réaction : "eh bien, on va y aller plus tôt."

Bon, pour ma défense, j'avais un contrôle d'espagnol, et je ne pouvais pas le rater, puisqu'il fait la moitié de ma note de partiel (je vous en parlerai tout à l'heure). Je suis donc arrivée avec quarante-cinq minutes, les mains congelés, avec un mal de gorge terrible, devant ma fac.

Parfois, j'aime grandement les informations.


Surtout que ma soeur, elle, dont le collège est à un quart d'heure de chez nous, n'a pas eu cours. Légitimement, je peux me questionner : WTF ?!! La jeunesse n'est plus ce qu'elle était. Néanmoins, j'ai terminé à seize heures moins dix au lieu de dix-sept heures, je n'ai donc pas à me plaindre. L'explication à ce miracle ?

Je vous le donne en mille : mon contrôle d'espagnol. Il se trouve que dans le cadre du contrôle continu blabla, nous avons deux superbes contrôles dans cette langue qui comptent pour moitié dans la note finale. Si le premier était d'un niveau largement acceptable - une série de verbes à conjuguer, tous irréguliers, à tous les temps -  le second fut... comment dire... d'un niveau défiant toute concurrence. Première question : "quel est le pourcentage de personnes souffrant d'insomnies ?". Réponse ? Première ligne : "30 pourcents de personnes souffrent d'insomnie" (je vous l'ai traduit, mais c'était de ce niveau là).

Nous prends-on pour des débiles ? Notez bien, je ne critique aucunement le niveau de la fac, puisque dans les autres matières, c'est bien supérieur à ce ... bref. Et je précise que j'ai toujours été plus que moyenne en espagnol, ce n'est pas pour me vanter ni rien. La seule fois où le miracle eut lieu, ce fut le jour du bac, le nirvana, l'extase hispanique, sinon je me tenais au chaud entre huit et douze de moyenne.

En résumé, j'ai fini en dix minutes, mon seul questionnement ayant été sur le mot "la boda" (oui, vous voyez le niveau). Je suis sortie au bout de vingt, parce que je ne voulais pas me lever toute seule, ah ah.

Moi qui pensais que le niveau de langues en fac n'était pas si mauvais... dans ma filière, c'est juste un prétexte. Pour les personnes qui souhaiteraient intégrer une fac : si vous le pouvez, prenez des cours de langue à côté. Pour votre survie.

4 commentaires:

Saint Augustin a dit…

C'est toi ça? http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/hs629.ash1/27489_1422469652_5039_n.jpg

Irina Greengrass a dit…

Non.
Mais pourquoi ça t'intéresse ?

Saint Augustin a dit…

Comme ça, LOL.

Irina Greengrass a dit…

Pour savoir, qui es-tu donc ? As-tu un blog ? D'où viens-tu ?
Pour précision, si tu m'as trouvé, je ne suis pas sûre que ça t'avance beaucoup :D
( cf le "n'oubliez pas de préciser qui vous êtes")