mercredi 8 décembre 2010

Rudolph the red nose raindeer... se les caillait sérieusement.

But (non-avoué) dans la vie : devenir un bonhomme de neige.

Aujourd'hui, Paris la glorieuse fut recouverte d'une superbe masse cotonneuse blanchâtre : eh oui, c'est comme chez Disney, les gens, sauf que là c'est du vrai. Bien évidemment, comme là où j'habite il fait encore plus froid, je me retrouvais à devoir marcher dehors. Sans parapluie, et avec la neige qui tombait.

C'est à ce moment là que mon langage devint un peu moins châtié que d'ordinaire : "maman, bordel, pourquoi t'es pas là ?".

Vous m'excuserez, je l'espère : je venais de subir la nouvelle excuse foireuse du jour made in RATP "erreur d'aiguillage". Ma pensée première : on ne me l'avait pas encore faite celle là. Je suis persuadée qu'il existe une salle maléfique où diverses entités créent des excuses bidons à servir aux pauvres âmes qui profitent des transports en commun (et paient assez chers pour ça, surtout quand on a comme moi quatre zones). Et donc, vingt minutes de retard. Misère.

Pourtant, la matinée avait si bien commencé ! Privée d'une heure d'espagnol - ce qui est vraiment dommage, vous en conviendrez - je commençais à dix heures au lieu de neuf heures. Ce qui signifie une sublime heure de dodo en plus, mais surtout le bonheur de pouvoir s'asseoir dans le RER.

Personne ne peut comprendre l'extase de pouvoir poser ses fesses sur un siège siglé ratp dans un rer plein tant qu'il ne l'aura pas vécu. C'est juste fabuleux. Mon Ipod dans les oreilles, l'album de Cocoon - que je vous recommande au passage - qui est ma Bande Son du moment (parce que c'est un peu mélancolique, et que, ne riez pas, je suis toujours un peu mélancolique dans les transports en commun).

Trois heures plus tard, et forte d'un plan qui tenait la route en Histoire Médiévale (le prof nous avait demandé de faire un plan, le mien ressemblait comme un frère à celui d'une amie de la fac, et il lui a dit que c'était bien. CQFD) je sors dehors... et me retrouve nez à nez avec une bande de flocons qui, grâce au vent, venaient me fouetter délicatement le visage. Vision magique, pour une vérité qui l'est un peu moins : mes cheveux dégoulinaient, mes écouteurs menaçaient de se transformer en stalactite, bref, que du classieux.

Sinon, je suis toujours vivante.

J'édite sûrement ce post, enfin c'est sûrement pas comme si vous en aviez quelque chose à faire, ahah.
A tout à l'heure le peuple

4 commentaires:

Mveg a dit…

j'ai rigolé avec le 2é "mélancolique". Et je tiens aussi à dire qu'à Nice il fait 13°C et soleil.
voila !

Saint Augustin a dit…

T'as pas d'amis.

Irina Greengrass a dit…

Saint Augustin : Ca expliquerait pourquoi je me parle toute seule à travers un blog. J'ai l'impression de parler à la masse vu que j'ai pas l'occasion de parler à grand monde d'habitude (tu viens de m'éclairer. enfin, c'est ton rôle de saint non ?). Je me sens tellement puissante maintenant :')

Anonyme a dit…

Bonjour ici Buulle de ficsionnaire, en tant que postulante au poste de critique, je viens t’annoncer que la datte de clôture des recrutements ficsionnaire à été arrêtée. Tu as donc jusqu’au 20 janvier pour nous faire parvenir tes critiques à l’adresse Buulle@hotmail.fr. Nous pourrons accorder des dérogations si tu penses ne pas être en mesure de nous fournir tes critiques à cette dattes ou si tu n’accède à ce commentaire que tardivement, mais nous aimerions annoncer nos choix début février et nous comptons donc sur toi. Montre nous de quoi tu es capable, nous avons hâte de découvrir tes avis si ce n’est déjà fait et nous reviendrons vers toi une fois notre sélection faites pour t’annoncer si oui ou non tu as été recruté et surtout pourquoi. Merci encore pour tes efforts et ta participations. A très vite sur ficsionnaire. Bonne lecture.